Nikos Aliagas : « Présenter la plus grande émission de variétés en Europe est un rêve renouvelé »
16:14
Le concept se renouvelle et vous êtes toujours présent. Quel moteur vous fait rempiler pour une huitième saison ?
- Présenter la plus importante émission de variétés en Europe est un rêve renouvelé chaque année.
- Depuis la première saison, on ne cesse de me demander si ce n'est pas l'année de trop.
- Je ne compte pas en années mais en rendez-vous exceptionnels.
- J'ai énormément de plaisir à réaliser un tel challenge chaque année.
- J'ai grandi avec la Star Ac'.
- Quand j'ai commencé, j'étais un jeune trentenaire, l'année prochaine j'aurai quarante ans.
- C'est fou, je n'ai pas vu le temps passer.
- Quand je pense qu'aujourd'hui se présentent au casting des jeunes de 18 ans qui avaient à peine 10 ans quand Jenifer a remporté la première édition...
- Le temps n'a pas eu d'emprise sur la dynamique du jeu qui reste moderne et avant-gardiste.
Si l’on écoute vos propos, vous avez donc mûri en même temps que le programme ? Certainement, oui.
- Avoir affaire à des «gamins» de 17 ou 18 ans, cela rend plus jeune !
- Je suis obligé d'écouter les Tokio Hotel avant de les recevoir, il faut rester dans l'air du temps !
- Je n'aurais probablement pas eu toutes ces opportunités ailleurs.
- J'ai beaucoup appris sur le métier et la patience qu'il requiert.
- La victoire n'est pas synonyme de réussite et de gloire instantanée.
- Il faut que les élèves intègrent bien cet aspect.
Ce retour signifie aussi votre présence tous les jours à l’antenne pendant 4 mois, comme un marathonien. Comment faites-vous pour tenir le coup ? (Rires) - Le terme est juste, je me sens comme un marathonien.
- Je marche au feeling... et au planning !
- J'ai un emploi du temps de sportif.
- Levé à 6 heures, je dois gérer mon émission sur LCI : Ca donne envie, 50 mn Inside et la musique...
- Je me suis bien reposé en Grèce et me sens d'attaque pour reprendre le travai l.
Au bout de huit ans, êtes-vous plus serein avant d'aborder la rentrée ? - Je n'expérimente jamais la sérénité du juste qui croit que tout lui est acquis.
- Je suis plutôt dans une appréhension constructive.
- Je n'ai plus qu'une envie : descendre dans l'arène...
Qu'éprouvez-vous à l'idée de retrouver Lady Armande à la tête de l'Académie ? - Je suis fan de Lady Armande !
- Elle a toujours su se distinguer par sa classe, sa dignité et surtout sa connaissance musicale.
- La preuve en est sa popularité malgré des années d'absence à la télévision.
Rihanna et Christophe Maé sont les deux parrains de cette nouvelle promotion. Cela reflète encore et toujours l'éclectisme musical que vous avez toujours prôné à la Star Academy ? - L'éclectisme et même la promotion des jeunes talents.
- Rihanna et Christophe Maé ont quasiment effectué leurs premiers pas sur la scène française de la Star Academy.
- Je me souviens bien du premier passage de Rihanna.
- C'était pour son premier single, elle était toute jeune et timide.
- L'année dernière, je lui ai même fait danser un tango !
- Le «petit» Christophe Maé, je l'apprécie beaucoup, il a travaillé dur et n'est pas arrivé là par hasard.
- Ils ont quasiment l'âge de nos Academyciens et savent que rien n'est acquis.
- Par les temps qui courent, je trouve qu'ils sont d'excellents modèles pour nos futurs étudiants.
- A propos du casting, cette année, les candidats se démarquent-ils toujours par leur singularité ?
- De plus en plus.
- Même si subsistent toujours ceux qui essaient de ressembler à d'autres élèves ou à leurs stars préférées.
- On parvient tout de même à dénicher quelques perles qui vivent dans leur monde mais qui ont énormément de potentiel et des choses à proposer.
- Notre baromètre, c'est le frisson !






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